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Depuis son application, il y a près de deux ans et demi, le RGPD (ou Règlement Général sur la Protection des Données) a bousculé l’organisation de nombreuses entreprises françaises. Vous-même, vous avez sûrement dû mettre en place de nouveaux procédés dans votre structure pour vous conformer à ce règlement. Mais êtes-vous sûr d’être bien en règle ? C’est ce que cet article va vous permettre de vérifier.
Sommaire
Tout d’abord, rappelons que le RGPD est entré en vigueur au sein de l’Union européenne, pour encadrer la gestion et le traitement des données personnelles par les organismes publics et privés. Autrement dit, pour contrôler que :
Quelques années plus tard, on observe que la plupart des entreprises françaises ont joué le jeu.
Cependant il ressort que les TPE et PME ont un peu plus de difficultés à appliquer cette mise en conformité. Ce qui s’explique en partie par le manque de moyens humains et financiers de ces structures.
Heureusement, durant la première année la CNIL était relativement tolérante au sujet de l’application du RGPD. Mais depuis 2019 elle n’hésite plus à sévir. L’exemple récent d’une filiale d’Orange épinglée pour avoir conservé illégalement certaines données de ses clients nous le prouve.
D’ailleurs, sachez que l’amende peut être salée : jusqu’à 4% du chiffre d’affaire global de l’entreprise ou 20 millions d’euros. Et bien évidement, c’est le montant le plus important qui est retenu.
C’est pourquoi, il est indispensable d’avoir adopté ou d’adopter au plus vite certains réflexes pour se conformer au RGPD.
C’est à dire identifier tous les moyens par lesquels vous récoltez ou manipulez des données à caractère personnel. Que ce soit via votre site internet, un formulaire de contact, votre newsletter, un CRM… Ou encore pour la gestion de vos clients, du recrutement ou des salaires… Soyez exhaustifs dans votre listing ! Il faut également y inscrire pendant combien de temps sont conservées ces données et qui y a accès.
Une fois que vous avez une vue d’ensemble vous devez vous assurer que :
Vous avez ainsi créé votre registre des données qui sera placé sous la responsabilité d’un DPD (Délégué à la Protection des Données). Il faudra par la suite notifier chaque nouvelle activité qui implique une collecte de données pour le tenir à jour.
Ainsi, si les autorités de contrôle de la CNIL vous le demandent vous serez capables de présenter les mesures que vous avez prises pour être en conformité avec le RGPD.
La création de ce registre vous permet en plus de voir facilement quelles stratégies mettre en place pour appliquer au mieux le RGPD.
Par exemple, si vous vous apercevez que certaines informations dans vos bases de données ne sont pas utilisées : supprimez les ! Et de manière générale supprimez de vos outils de communication toutes demandes d’informations personnelles qui ne seront pas réutilisées par la suite. Vous pouvez aussi mettre en place un système de suppression automatique des données au bout d’une certaine durée.
En résumé, passez en revue toutes vos pratiques de collecte et traitement de données pour corriger ce qui doit l’être.
Vous l’aurez compris, si vous minimisez la collecte d’informations dîtes sensibles, vous minimisez le risque qu’elles soient volées ou piratées.
Cependant en informatique, le risque zéro n’existe pas. En témoigne la recrudescence des cyberattaques visant les TPE et PME. Vous devez donc assurer la sécurité des données personnelles contenues dans vos bases de données.
Et pour se faire, on ne lésine pas sur les moyens :
Enfin, vous vous devez d’être transparents avec les personnes dont vous collectez et traitez les données personnelles.
Concrètement cela signifie que vous devez les informer sur :
Vous pouvez tout à fait indiquer ces informations dans les mentions légales et la politique de confidentialité de votre site web.
Vous devez également obtenir le consentement explicite et clair de ces personnes pour collecter et utiliser leurs données. Surtout si vous avez en tête un objectif de prospection par email par la suite.
Sachez aussi, que ces personnes ont le droit de s’opposer au traitement de leurs données et qu’il est obligatoire de leur en donner la possibilité et de respecter leur choix.
Enfin, vous êtes tenus de répondre dans un délai d’un mois aux demandes d’accès, de rectification, mise à jour, suppression, envoi d’une copie des données, faîtes par leurs propriétaires. Vous devez aussi être capable de justifier l’origine de ces données et comment vous les avez obtenues.
En respectant ce principe de transparence vous vous mettez ainsi à l’abri de potentielles réclamations auprès de la CNIL.
Globalement, il faut retenir que si :
Alors, vous êtes en règle avec le RGPD.
Nous espérons que cet article vous aura éclairé sur les bonnes pratiques à mettre en place dans votre structure (si ce n’est pas déjà le cas). Et qu’il vous aura permis de faire le point sur votre situation vis à vis du RGPD !